L’Université de Strasbourg teste le logiciel Rof pour Références offre de formation.
Objectif : disposer à l’échelle de l’établissement d’un outil commun de présentation et de gestion de l’offre de formation.
Les facultés des Sciences de la vie, de Sciences économiques et gestion et l’UFR de Mathématique et d’informatique ont répondu à l’appel pour tester le logiciel Rof développé par l’Agence de mutualisation des universités et des établissements (Amue). Quelques autres composantes pourraient se joindre à ce groupe pilote et toute candidature est acceptée.
« Cet outil, utilisé à ce jour par une quinzaine d’universités françaises, est déjà rodé. Il devrait pouvoir répondre aux besoins de l’Université de Strasbourg en termes de présentation et de gestion de l’offre de formation », explique Etienne Guidat, responsable du département Offre de formation de la Direction des études et de la scolarité (Des).
Après l’installation technique de l’outil qui se termine, les phases de test vont démarrer début novembre. « L’outil permet plusieurs modes de fonctionnement. C’est avec les composantes que nous allons définir le processus le plus adapté », commente Quentin Verwaerde, chargé de mission* Rof.
L’utilisation de cet outil se fera-t-elle de manière centralisée ou décentralisée ? Toutes les options sont possibles. C’est bien l’expérience de cette première implantation pilote qui doit démontrer l’intérêt de l’outil et qui permettra de définir une marche à suivre avec un objectif : disposer de cet outil pour la mise en place de la nouvelle offre de formation, en 2018.
Homogénéiser l’information
« Rof est un outil robuste qui va nous permettre d’homogénéiser l’information sur nos formations en un lieu unique et de diffuser une information fiable vers l’ensemble des acteurs : étudiants, professeurs, services centraux et composantes partenaires, poursuit François Gauer, vice-président délégué aux pratiques pédagogiques. Le travail partenarial et collaboratif qui s’est engagé avec les composantes nous permettra à terme d’améliorer notre façon de travailler et de miser sur la qualité de l’information que nous diffusons. »
Autre point fort de l’outil Rof, la possibilité de gérer les processus liés à l’évolution des formations sous la responsabilité directe des professeurs ou responsables de composantes, que ce soit au niveau d’une UE comme d’une mention ou encore d’un parcours. A tout moment, l’outil permettra ainsi de diffuser une information fine et valide.
A noter également que ce nouvel outil n’entre pas en concurrence avec Apogée. Ce logiciel continue à gérer la fonction scolarité : tout ce qu’il faut pour valider un diplôme. Rof, quant à lui, fournira à tout utilisateur les éléments pour répondre à la question : qu’est ce qui est enseigné dans ce diplôme ? Ceci en mettant en exergue les acquis et les compétences qui y sont automatiquement liés. En d’autres termes : définir la référence de l’offre de formation.
L'équipe :
Frédéric Zinck
* financement Idex
Avant d’étudier cette année les politiques publiques à l’IEP, la jeune étudiante a pu se frotter au plus près au fonctionnement de l’université. Son immersion au cabinet de la présidence, l'été dernier, ajoute à son parcours pluridisciplinaire une expérience des plus enrichissantes.
En cette veille de rentrée, la reprise des cours est dans toutes les têtes. Et Clémence Kelche, 24 ans, n’échappe pas à la règle. Si aujourd’hui elle est passée dire bonjour à ses anciens collègues du cabinet de la présidence, demain, elle rangera ce costume pour retrouver celui d’étudiante.
Pour cette rentrée en Master 2, elle découvrira l’Institut de l’avenue de la Forêt-Noire. L’an dernier, en effet, son année de Master 1 de Sciences-Po, elle l’a passée « au Canada, à Toronto ». Entre les deux, une expérience marquante : celle d’assistante du président de l’université. Une occupation peu courante pour un étudiant, mais dans laquelle elle s’est glissée avec aisance et habileté.
« Elle nous a apporté son regard d’étudiante »
Gérer l’agenda du président, accueillir les étudiants, vice-présidents ou doyens, rédiger lettres de remerciement et courriers d’excuses… Telles ont été les taches qui ont rythmé son emploi du temps, en juin et juillet, puis de nouveau début septembre. Un travail réalisé, forcément, en relation étroite avec Alain Beretz. Pas trop stressant, de côtoyer le président tous les jours ? « Eh bien, non. Tout de suite, le contact a été très simple. Il est très à l’écoute des membres du cabinet, prend le temps de discuter quelques minutes avec chacun. » Clémence insiste aussi sur le rôle essentiel de Claudine Wernert, la directrice de cabinet. « Elle connaît tout et tout le monde à l’université, mais reste d’une simplicité et d’une gentillesse extrêmes. »
« J’ai été très touchée par les contacts avec les étudiants et leurs proches qui sollicitaient le président pour un recours », se remémore Clémence. Son positionnement à la croisée de la vie étudiante et du centre de décisions de l’université a été mis à profit par le service. « Son regard nous a fait repenser certains ordres de priorité, explique Jérôme Castle, en charge de la League of european research universities au sein de l’équipe de six personnes du cabinet. Elle a par exemple souligné l’importance de rendre plus accessible l’information pour ce qui concerne l’engagement associatif étudiant, lors de sa relecture du Schéma directeur régional de vie étudiante. Cette dimension nous avait, en partie, échappé. »
Les deux Clémence
Ses études pluridisciplinaires – DUT info-com, assistanat en Allemagne et licence d’allemand – ont permis à Clémence de s’adapter rapidement. Ses « a priori sur le métier d’assistante », elle les a rapidement dépassés, pour former un joyeux duo avec sa collègue de bureau, elle aussi prénommée Clémence. « Nous nous sommes très bien entendues et, c’est sûr, nous nous reverrons », ajoute-t-elle sans se départir de son sourire et en déplaçant sa masse de cheveux sombres d’une épaule à l’autre.
Clémence a aussi découvert « une mécanique de fonctionnement passionnante. L’université est comme un petit État, avec un président à sa tête, et des ministres (les vice-présidents)… Avant cette expérience, je ne me sentais pas tellement impliquée dans mon université. Je n’avais pas idée, par exemple, de l’importance du rôle de représentation du président, à quel point il se bat pour défendre la recherche. J’ai pris vraiment conscience du positionnement politique de l’université, pas au sens partisan, mais au sens de la poursuite de sa mission de service public. »
Une dimension qui lui sera forcément utile lors de son année d’étude des politiques publiques. « J'aimerais travailler pour une structure publique, de préférence non partisane. » En ce moment, elle prospecte pour un stage. Et n'exclut pas, « pourquoi pas, de travailler un jour à nouveau pour l’Université de Strasbourg »...
Elsa Collobert
Le scientifique, directeur-fondateur du laboratoire NS3E, a obtenu cet été ce prix décerné par l’Académie des Sciences. Il obtient ainsi la reconnaissance de ses travaux de recherche fondamentale sur les nanomatériaux, qui trouvent leur prolongement en termes d’application dans les domaines civil et militaire.
Denis Spitzer, directeur-fondateur du laboratoire des Nanomatériaux pour les systèmes sous sollicitations extrêmes (NS3E), (UMR 3208 ISL-CNRS-Unistra), vient de voir ses travaux de recherche récompensés par l’attribution du Grand Prix Lazare-Carnot de l’Académie des Sciences.
Cette distinction, biennale, a été créée par le ministre de la Défense et est destinée à récompenser des travaux de recherche fondamentale ayant des perspectives d’applications à la fois civiles et militaires.
Ce prix vient récompenser des travaux scientifiques fondamentaux portant notamment sur la nanocristallisation continue de composés organiques. Le procédé développé permet de fabriquer sur mesure les « briques » de matière, se situant dans l’échelle des tailles entre la molécule et le matériau. La matière ainsi structurée sera non seulement utilisée dans de nombreuses applications intéressant la défense, mais permettra aussi des avancées majeures dans le domaine civil, comme par exemple, la pharmacie. L‘aspect technologique avancé de cette invention ouvre d'importantes perspectives économiques dans de nombreux domaines d’applications.
William Gasparini, doyen de la Faculté des sciences du sport et spécialiste de sociologie du sport, vient de se voir attribuer par la Commission européenne une chaire Jean-Monnet en sciences sociales du sport, afin de mener des recherches et transmettre des savoirs innovants sur le sport, l’Europe et l’intégration européenne.
Les chaires Jean-Monnet, attribuées sur critères d’excellence, visent à mieux faire connaître l’intégration européenne, à favoriser l’émergence de savoirs académiques innovants et la transmission des connaissances universitaires sur l’Europe auprès des étudiants et des enseignants, ainsi que dans la société civile.
Depuis le 1er septembre 2015 et pour trois ans, le programme de la chaire du professeur William Gasparini, intitulée « Ecole d’études européennes du sport », s’applique à promouvoir la connaissance du fonctionnement et des enjeux de l’espace européen du sport à travers des enseignements académiques en licence et master, des séminaires doctoraux, des conférences, des journées d’étude et colloques ouverts à la société civile, des enquêtes, des projets collaboratifs ou encore des partenariats avec des fédérations, le Parlement européen, le Conseil de l’Europe…
Diplômé de Staps et de sociologie, William Gasparini a soutenu une thèse de sociologie sur les enjeux de l’organisation du sport à l’échelle locale à l’Université Marc-Bloch de Strasbourg, en 1995. Il occupe ensuite des postes de professeur agrégé puis de maître de conférences en sociologie du sport à l’Université de Strasbourg, avant d’être nommé professeur des universités en sciences du sport en 2007 (spécialité « Sciences sociales du sport »). Membre fellow de l’Institut d'études avancées de l'Université de Strasbourg (Usias) et directeur-adjoint de l’Ecole doctorale Sciences humaines et sociales (SHS), il est également, depuis juin 2014, co-directeur du master « Politiques sportives et aménagement des territoires ». Il a publié plus de cinquante articles, onze ouvrages et a coordonné cinq dossiers de revue scientifique dont, parmi les plus récents, Comparer le sport (Sciences sociales et sport, n° 8, 2015), France et Allemagne : le sport à l’épreuve des identités (Revue d’Allemagne, n° 4, 2013) et L’espace européen du football (Politique européenne, n° 36, 2012).
Plus d'informations sur la chaire "Sport" Jean-Monnet en ligne
L'Institut clinique de la souris-IGBMC propose plusieurs nouvelles offres de formation pour les deux prochains trimestres à venir.
Les trois stages, Bases théoriques et pratiques de mutagénèse chez la souris (cours en français) ; Primary phenotyping of mouse embryos (cours en anglais) ; Phénotypage standardisé : application à l’analyse fonctionnelle chez la souris (cours en français), se déroulent dans les locaux de l’Institut, à Illkirch, et bénéficient de l'ensemble des ressources pédagogiques (salles de travaux pratiques, animalerie, postes informatiques) du site.
Ces formations s’adressent aux ingénieurs et chercheurs (doctorants, post-doc, ou en poste) répondant à un certain nombre de pré-requis, indiqués sur les plaquettes descriptives disponibles en ligne.
La date limite de dépôt des demandes de financement du coût de l'accompagnement d'une demande de validation des acquis de l'expérience déclarée recevable est fixée au 9 octobre 2015, rappelle le bureau de la formation continue.
Ces demandes, qui s’inscrivent dans le cadre de la deuxième campagne de validation des acquis de l’expérience sont à adresser au bureau de la formation continue, par courriel (drh-formation@unistra.fr) ou par courrier à l'adresse DRH - Bureau de la formation continue - 4 rue Blaise-Pascal - 67081 Strasbourg Cedex.
En mars et avril derniers, quinze étudiants, toutes filières et niveaux d’allemand confondus, se sont livrés à un exercice intéressant : proposer un regard photographique singulier sur le jardin frontalier des Deux-Rives. Le résultat de l’expérience s’admire en ce moment, dans les bibliothèques des langues et U2-U3.
Les images s’étirent de part et d’autre de l’escalier, en suspension entre les étages de la bibliothèque U2-U3. A y regarder de plus près, de discrets fils les retiennent, offrant une perspective impressionnante qui n’est pas sans rappeler les lignes élégantes de l’Atrium de la BNU.
« C’est drôle, certaines personnes qui montent vers la bibliothèque sont tellement concentrées à regarder les photographies qu’elles manquent presque trébucher », s’amuse Annette Falk. La jeune femme, lectrice au sein du Deutschern Akademischer Austauschdienst (DAAD) au sein du département allemand de l’université depuis 4 ans, a mené ce projet, main dans la main avec sa collègue Johanna Koehn. Leur travail consiste à la fois à enseigner leur langue maternelle, à informer les étudiants des possibilités d'échanges Outre-Rhin, mais aussi à conduire des projets visant à promouvoir la culture allemande. « En l’occurrence, ici, nous avons relayé l’appel à projet « Garten(T)räume »* de l’Institut Goethe et de l’ambassade d’Allemagne, préalable à l’événement Gartenschau, qui aura lieu à Berlin à l’été 2017. » Le projet a également bénéficié du soutien du Suac (Service universitaire de l'action culturelle).
Très vite s’impose l’idée d’un travail photographique dans le Jardin des Deux-Rives, qui s’étire de part et d’autre du Rhin, entre Strasbourg et Kehl. Ce projet est à plus d’un titre franco-allemand, voire même, au-delà, international : deux photographes des deux nationalités de La Chambre ont accompagné dans leur travail des étudiants, français et allemands, mais aussi bolivien, iranien, indien… « Le pré-requis, c’était qu’il fallait parler allemand. Mais certains qui n’avaient aucune notion de la langue ont insisté pour rejoindre le projet. » C’est le cas de Joseph Paredes Oblitas, étudiant péruvien en philosophie. « J’ai travaillé sur le rêve et le cauchemar dans le jardin. » Martin Schmitt, étudiant allemand en master informatique, en Erasmus l'an dernier à Strasbourg, s'est lui concentré sur « la perspective d'une fourmi, pour inviter le spectateur à découvrir le Jardin des Deux-Rives avec une nouvelle perspective, à voir des choses habituellement cachées ».
Reflex, compact, téléphone portable... « Les appareils photos n'étaient pas fournis. Chacun travaillait avec son matériel », explique Johanna Koehn. Pour un résultat plus que concluant : la soixantaine de photographies, en noir et blanc ou en couleur, vues panoramiques ou détaillées, toutes au même format, s’exposent jusqu’au 10 octobre dans deux bibliothèques : celle des langues, au Patio, et U2-U3.
Sarah Kachiri, étudiante en licence Arts du spectacle et très à l'aise en allemand, a apprécié l'expérience pour le travail avec l'image, qu'elle relie avec son domaine d'études. Quant à Joseph, qui ne parlait pas un mot d'allemand avant de rejoindre le groupe, l’expérience de travail et d’échange bilingue lui a tellement plu qu’il souhaite désormais poursuivre ses études de philosophie… en Allemagne !
* « Rêve de jardin »
Elsa Collobert
La troisième édition des Trophées du sport était organisée mardi 22 septembre, par l’Association sportive de l’Université de Strasbourg*. Une centaine de sportifs particulièrement méritants ont été récompensés pour leurs résultats aux championnats universitaires, à la Halle des sports, en présence de personnalités du monde du sport en Alsace, sous le parrainage du handballeur Christian Omeyer.
Valoriser le sport de compétition et sa visibilité auprès de la communauté universitaire, mais aussi accentuer l'ouverture sur la cité, en y associant des sportifs reconnus de la région : ce sont les objectifs des Trophées du sport, qui ont été remis, mardi 22 septembre, à des athlètes méritants de l'Université de Strasbourg.
Une centaine d'entre eux, qui ont brillé aux championnats universitaires, au niveau national et international, ont été distingués.
Depuis sa création, en 2009, l’Association sportive de l’Université n’a cessé d’améliorer ses résultats sur le plan national et international. Cette année encore, les étudiants se sont illustrés dans tous les domaines :
Championnat de France
Championnat d’Europe
* L'événement bénéficie d'un financement Idex.
Le Service pour la promotion de l'action sociale (Spacs) propose pour la saison 2015/2016, en partenariat avec le Théâtre national de Strasbourg, des places à tarif préférentiel pour quatre spectacles ciblés.
Le premier spectacle concerné est Répétition et aura lieu le vendredi 23 octobre 2015, à 20h.
Toutes les informations sont disponibles sur la page d'accueil du site du Spacs, rubrique "actualités".
Envoyez votre info à medias@unistra.fr avant le mardi 6 octobre midi pour une parution le vendredi 9 octobre 2015. Consultez les dates des prochains numéros.